
Dans cette exposition fourmillante d’idées et de recherches artistiques, il est souvent question de l’environnement, un des sujets au cœur de la réflexion de l’artiste. L’homme en symbiose avec son environnement ou comment il le détruit, l’exploite et l’épuise ; l’homme et sa place au sein de la société et des civilisations empreintes de mythologie… Autant de pistes qui donnent vie à des œuvres où la matière se révèle essentielle, brute mais travaillée par la main de l’artiste.
Le métal, le bronze particulièrement, résonne au son des cloches réalisées par François Uzan dans sa fonderie. Suspendues, elles s’exposent sur toute la surface de l’étage de la bâtisse. C’est dans une atmosphère solennelle que le visiteur pénètre dans cet espace mué en un temple où il est invité à faire tinter les cloches, comme autant de lanceurs d’alerte contre « le massacre de la vie, de la terre ».
L’exposition envahit littéralement tous les espaces, et s’intègre parfois complétement au décor en place. On passe de prototypes de mobiles à énergie solaire, à des installations de fausses monnaies en terminant par une sculpture monumentale d’un personnage tout droit sorti d’un film de science-fiction.
Les techniques et médiums sont donc variés, à chaque fois au service d’un message non dénué de poésie. Au visiteur de s’en emparer et d’interpréter les sens souvent cachés des œuvres et des textes qui les accompagnent.
Une exposition à découvrir jusqu’au 24 juin au Château Hagen.