
Inondations extrêmes, tempêtes violentes, incendies en Californie, en Australie et même en Sibérie…. Ces événements climatiques récurrents et de plus en plus dramatiques ont de quoi interpeller autant que les catastrophes écologiques liées aux activités humaines. Jean-Paul Smadja, sensibilisé au sujet de la protection de l’environnement depuis les années 70, s’est interrogé dans sa nouvelle création théâtrale sur le lien entre les maux de l’homme et ceux de notre planète, la maladie d’Alzheimer ayant touché directement son entourage proche.
L'histoire en quelques mots
La pièce se situe en 2050, un futur proche dans lequel une partie de la terre est comme éteinte, plus rien n’y pousse, la sécheresse fait des ravages. Dans cette région désolée du monde vivent un père atteint d’Alzheimer et son fils d’une quarantaine d’années, résigné. Ils vivotent comme ils peuvent au jour le jour. La femme du dernier est partie dans d’autres contrées à la recherche d’une vie plus ensoleillée. Elle refait surface, de retour d’un territoire où des gens se mobilisent et agissent pour faire renaître la vie. Comme la lumière qui guide les âmes perdues, la femme symbolise l’espoir d’un avenir meilleur.
Éveiller les consciences
À travers ce texte d’anticipation très contemporain, l’auteur dénonce les excès d’une consommation à outrance et sans discernement qui finalement tue à petit feu aussi bien l’homme que son environnement. Malgré une atmosphère pesante, la pièce se veut résolument optimiste, elle invite à la réflexion en montrant que l’action est la meilleure des solutions face aux bouleversements climatiques, et aux potentielles catastrophes environnementales à venir. Jean-Paul Smadja souhaite réveiller les consciences car il en est convaincu, « il y a la possibilité de changer si on se bouge ». Dans ce futur pas si lointain, la situation est extrême, voire désespérée et l’on se questionne : faut-il en arriver jusque-là pour décider de changer le cours de choses ?
Une pièce ancrée dans son temps avec Gauthier Rigoulot, Lucie Dorio et jean-Paul Smadja lui-même dans le rôle du père.
À voir au Théâtre de Poche du jeudi 10 au dimanche 13 septembre, et du jeudi 17 au dimanche 20 septembre.
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